Le cancer du sein, qu’est-ce que c’est exactement ?

Également appelé carcinome mammaire dans le jargon médical, il est la forme de cancer la plus fréquente chez la femme. Après la ménopause, le risque de développer un cancer du sein augmente. Les femmes plus jeunes peuvent elles aussi être touchées. Le dépistage est important, car les chances de guérison du cancer du sein sont nettement meilleures à un stade précoce de la maladie.

Apparition et causes

Le cancer du sein commence par une prolifération incontrôlée de cellules cancéreuses dansla glande mammaire. Il s’écoule bien souvent plusieurs années avant quela tumeur n’atteigne une taille suffisante pour être palpable ou identifiable.

Les causes précises à l’origine du cancer du sein restent mal connues. Le facteur héréditaire,le fait de ne pas avoir eu d’enfant, l’hormonothérapie durant la ménopause et la surchargepondérale sont autant de facteurs corrélant avec un risque accru de cancer du sein.

S’il existe plusieurs cas de cancers du sein dans la famille, il est conseillé de pratiquer un testgénétique. Les femmes porteuses d’une mutation génétique sont en effet exposées à unrisque très élevé de contracter la maladie.

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Traitement et thérapie

Le traitement du cancer du sein varie selon son type et le stade de la maladie.
Le traitement est personnalisé dans un colloque pluridisciplinaire.

Symptômes et diagnostic

Autopalpation

Chaque femme devrait procéder à une autopalpation de ses seins une fois par mois. C’est laméthode la plus simple pour identifier toute modification des seins. En cas de modification éventuelle, il est recommandé de consulter son gynécologue pour une visite de contrôle.

Les questions les plus
fréquemment posées

Scientifiquement, il n’y a aucune certitude. Les cas de cancers du sein augmentent dans les pays industrialisés, mais cela pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs. Culturels d’une part, comme la consommation importante de graisses, des règles plus précoces, le fait d’avoir un premier enfant après 30 ans, et d’autre part des facteurs environnementaux, telles la pollution et la radioactivité. Avec le vieillissement de la population, les femmes ont plus de risques de développer un cancer du sein. Actuellement, 1 femme sur 8 risque de souffrir d’un cancer du sein au cours de sa vie.

Tout dépend du type de tumeur et du stade auquel elle est dépistée. Si la tumeur est peu agressive et détectée tôt dans son développement (moins de 1 cm), les chances sont de 90 % après cinq ans. Ce qui est fort encourageant.

Il est donc important de faire un contrôle régulier afin de détecter la tumeur très tôt.

L’autopalpation est controversée et, en effet, il n’est pas évident de bien s’y prendre. Mais il est important qu’une femme connaisse ses seins, afin de pouvoir prévenir son médecin en cas d’anomalie et/ou de changements.

Si elle fait subitement le constat d’un changement, par exemple une induration ou un mamelon nouvellement rétracté, cela peut être un signe.

Dès qu’une lésion ou une anomalie dure depuis plus d’un mois, il faut en parler à son médecin. Les femmes devraient faire examiner leurs seins chaque année par leur gynécologue ou leur médecin traitant.

Faire une mammographie régulièrement est important, car certaines tumeurs échappent à la palpation.

Il faut se faire suivre ainsi dès 40 ans.

Le screening, c’est-à-dire l’invitation envoyée tous les deux ans par le canton aux femmes agées entre 50 et 74 ans, pour faire une mammographie de dépistage, a pour but de déceler les lésions indétectables à la palpation.

En Suisse, le dépistage est adressé aux femmes de cette tranche d’âge, car le nombre de nouveaux cas y est le plus important. Le canton prend en charge 90% du prix de l’examen.

En revanche, une mammographie est prescrite par un médecin généraliste ou par un gynécologue lorsque le médecin ou vous-même constatez un changement au niveau de vos seins. Cet examen est toujours accompagné d’un ultrason (échographie) fait par un médecin radiologue, ce qui permet d’avoir un diagnostic beaucoup plus complet. Le prix de l’examen est à votre charge ou à la charge de votre assurance maladie.

Actuellement, il n’y a pas de facteurs de risque précis connus, cependant une hygiène de vie saine avec une alimentation équilibrée et du sport régulier sont conseillés.

Les dosages d’hormones actuels, bien plus faibles qu’auparavant, permettent d’éviter ce risque.

Elles offrent aux patientes un traitement individualisé prenant en compte un maximum de facteurs assurant la meilleure option de traitement pour chaque femme.

Le cancer du sein y est traité de manière pluridisciplinaire après une discussion entre les oncologues, chirurgiens et thérapeutes, sans oublier le suivi psychologique.

En règle générale, quand une femme n’a pas connu de rechute dans les 5 à 10 ans.

Mais il subsiste toujours un faible risque de récidive, même après 10 ans.